28 novembre 2023
À LA BOUTIQUE DU PARTICULIER c'est :

- zéro prospection commerciale
- zéro démarchage téléphonique
- zéro campagne de mails
- zéro flyer
- zéro "forcing"...

100% des annonces que vous voyez, proviennent de vendeurs ayant contacté spontanément La BOUTIQUE DU PARTICULIER !

8 novembre 2023
Un marché dans l’attentisme !
Nous sommes actuellement dans une période de ralentissement, classique, et même indispensable dans chaque cycle du marché immobilier : incertitudes économiques, hausse des taux d’emprunt, demandes d’apport personnel, augmentation des coûts des travaux, médiatisation « orientée » du marché…
Les transactions sont moins nombreuses, l’offre augmente, les délais de ventes se rallongent, les prix se régulent, et le ratio visites/ventes évolue également. Les visiteurs deviennent plus hésitants et sont moins nombreux, les vendeurs doivent aujourd’hui s’attendre à faire plus de visites qu’il y a quelques mois avant de pouvoir espérer un potentiel acheteur.
Mais les vendeurs ne sont pas encore tous prêts à baisser leur prix ; le marché peine de ce fait à s’ajuster, nous sommes en pleine phase de décalage de prix entre acheteurs et vendeurs, et en recherche du « prix juste » !
C’est une étape tout-à-fait normale d’un cycle du marché immobilier, c’est même un point positif, le marché devrait ainsi retrouver son équilibre d’ici quelques temps, mais il faut obligatoirement passer par cette étape intermédiaire de « ralentissement ».
Je ne m’étendrai pas sur les statistiques nationaux de pourcentages de baisse des prix immobiliers 2023 car c’est tellement trop vague et imprécis, cela dépend des régions, des villes, des quartiers, du type de biens… Mais nous pouvons constater qu’il y a un ralentissement sensiblement global, même si le Nord Cotentin ne semble pas des plus impactés, compte tenu du fort taux d’emploi et du côté touristique qui se développe, avec une clientèle de horsins en forte croissance, qui contribuent à maintenir une activité immobilière dans la région.
En ce qui concerne les acheteurs, en plus d’être moins nombreux à pouvoir prétendre à l’acquisition, ils ont aujourd’hui des budgets nettement impactés par l’inflation et les difficultés d’accès à l’emprunt immobilier (selon le dernier observatoire de MeilleursTaux, 40 % des ménages pouvant acheter il y a quelques mois ne le peuvent plus aujourd’hui ! ) De plus, beaucoup d’acheteurs potentiels, entrent dans l’attentisme espérant une nouvelle chute des taux d’emprunts ou une baisse plus significative des prix immobiliers.
Pour ma part, bien que les prix devraient effectivement continuer à se stabiliser, voire baisser encore un peu (je ne crois personnellement pas à une grosse baisse dans le Cotentin pour les raisons évoquées plus haut), je ne m’attends pas non plus à un retournement des coûts de crédit : des records historiques de taux anormalement bas avaient été battus ces dernières années avec des emprunts à moins de 1%, nous fleurtons aujourd’hui avec des taux aux alentours des 4,5 %, il s’agit juste d’un retour à la normale.
Est-ce alors le moment d’acheter ?
Une chose est sûre, et contrairement à ce que certains pensaient, juste après la période COVID, beaucoup ont déjà laissé passer le train des meilleures opportunités d’achats ces dernières années !
Et oui ! Parce que paradoxalement, même si les prix de vente étaient plus élevés ces deux dernières années, vous payez aujourd’hui 4 à 5 fois plus cher le coût de votre crédit… et indirectement votre achat immobilier : un achat avec emprunt de 250 000 € sur 25 ans pouvez-vous coûter au total moins de 290 000 € en 2021, contre plus de 430 000 € aujourd’hui… Ils sont partis bien loin les 20 000 €/30 000 € potentiellement gagnés depuis la baisse.
(simulation à titre indicatif réalisée pour un emprunt de 250 000 € sur 25 ans à des taux d’intérêt de 0,85 % et 4,37% avec taux d’assurance à 0,36 %)
Faut-il alors encore attendre une petite baisse des prix immobiliers, au risque de reprendre 1, 2, 3 % sur le cout de votre crédit ? L’avenir nous le dira… Mais sachez que si les taux d’emprunt continuent d’augmenter vous aurez bien fait de vous lancer aujourd’hui, et au pire si, les taux d’emprunts étaient amenés à baisser de nouveau, il ne vous sera pas trop tard pour le renégocier comme beaucoup l’ont faits ces dernières années.

19 Octobre 2023
Une publicité trouvée sur le net... Bien-sûr à prendre au second degré...

16 octobre 2022
"C'est de la faute aux Parisiens !"
Je voulais vous faire part de mon ressenti par rapport à des commentaires qui reviennent très régulièrement :
« marre de ces parisiens », « on était tranquilles quand il n’y avait pas de touristes », « l’immobilier c’est devenu du vol » « les locaux ne peuvent plus acheter », etc, etc...
Il est vrai que l’immobilier a très fortement augmenté dans la région, et cela devient de plus en plus difficile de devenir propriétaire, et encore plus pour les primo-accédants qui n’ont pas ou peu d’apport.
Mais systématiquement jeter la faute sur « les Parisiens » et sur « les Touristes » n’est-il pas une conclusion un peu hâtive !?
Je ne m’appuie pas sur des statistiques, ou articles de presses, car c’est à mon sens, comme les moyennes annoncées ci et là, sur les prix immobiliers au m², on voit tout et n’importe quoi…
Je m’appuie simplement sur ma propre expérience, et les constats que je peux faire via mon activité dans le Nord-Cotentin.
Globalement, hormis sur la côte, où le marché est clairement porté sur le secondaire et les non locaux, avec une renommée croissante du Cotentin et de son climat finalement pas si mauvais…
Je constate qu’ailleurs, sur l’agglomération de CHERBOURG, LE BOCAGE, LES COMMUNAUTES DE COMMUNES DU CŒUR DE COTENTIN. qu’une très grande partie des maisons vendues sont en tout cas vendues entre locaux ! À des prix assez élevés, c’est vrai, mais elles sont bien achetées par de vrais manchois !
Cette « guerre » aux touristes me fait un peu penser à, il y a une quinzaine d’années, au « c’est la faute aux Anglais ! » Il est vrai qu’ils achetaient beaucoup dans la région, principalement, en campagne, des maisons de pays en pierres, et ont aussi pu faire un peu grimper les prix ponctuellement sur certains secteurs, mais pourtant, aujourd’hui, les Anglais sont presque tous partis et ont revendu, et cela n’a pas empêché les prix immobiliers de croître encore dans la région depuis.
Pour ma part, les causes principales des augmentations de ces dernières années, mis à part l’après Covid, sont en premier lieu, dues à des taux d’emprunts extrêmement alléchants proposés encore il y a peu, avec des records historiquement bas ; ce qui en découle automatiquement sur un pouvoir achat plus élevé et une augmentation flagrante du nombre d’acheteurs pouvant prétendre à un achat immobilier, et à plus cher...
D’autre part, l’augmentation des prix des matériaux ! Aujourd’hui une maison à construire coûte beaucoup plus cher qu’il y a quelques années, donc beaucoup ont choisi de se rabattre sur l’ancien…
Aussi, une activité économique et un taux d’emploi plutôt bon dans le Cotentin, donc un pouvoir d’achat augmenté, avec toujours plus de foyers pouvant prétendre à l’accession à la propriété !
Pour finir, c’est simplement l’offre et la demande qui s’occupe du reste…
En résumé, même si les prix immobiliers sur certains secteurs du Cotentin sont impactés par le tourisme, pour ma part, j’en conclus que ce n’est pas le cas sur une grande partie de notre territoire et que les locaux ont encore largement la main sur le marché !
Et vous qu’en pensez-vous ?

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